Actions & travaux réalisés de 2016 à 2017

Les travaux ou actions réalisés de 2014 à 2020 sont répartis sur 4 pages. Cette page reprend les travaux réalisés de 2016 à 2017 approximativement. Certains projets sont réalisés sur plusieurs années : présentation au Conseil Municipal et vote, études, dossiers de demandes de subventions, dossiers de consultation des entreprises, mise en concurrence, réalisation, réception des travaux, etc..., et sont donc l'objet de plusieurs articles d'information.

En 2016 et 2017, un chantier de grande ampleur a été lancé et mené à son terme : la rénovation complète de la rue de Verdun.

La Municipalité avait saisi l’opportunité d’accompagner le Département dans la mise hors gel de la RD 45 en engageant des travaux d’envergure pour améliorer sensiblement le cadre de vie mais aussi la sécurité.

Ceux-ci se sont traduits par :

- Réseaux : effacement des réseaux électriques et téléphoniques aériens, suppression de 3 lignes Haute Tension Aériennes, remplacement du transformateur Haute Tension et pose d’un nouvel éclairage public (candélabres à leds). 
- Eau et assainissement : éradication des branchements plomb, changement de la conduite principale d'eau potable et création du bassin de rétention des eaux pluviales. 
- Cadre de vie : démolition de l’ancienne cabine à gaz, reconstruction complète de la voirie et des trottoirs et aménagement des abords du château d’eau (passage piétonnier reliant le chemin de l’arbriselle) 
- Sécurité : mise en place, en entrée du village, d’une chicane avec un îlot central, installation d’une double-écluse plus bas dans la rue et création de places de stationnement publiques, gratuites et conformes aux règles d’aménagement de la voirie départementale. 
Coût de l’opération : 1,7 M € TTC, inclus financements du Département (étude et voirie 645 000 € TTC), du SIDEC (effacement des réseaux 485 000 € TTC) et de la commune (budget des eaux 210 000 € TTC).

Subventions obtenues : du Département : étude et cadre de vie 120 000 €, trottoirs 37 500 € ; de la Communauté d’Agglomération de Cambrai : 50 000 € ; et au titre des amendes de police 10 000 €.

Dans le cadre de la rénovation de la rue de Verdun, il à été proposé au département du Nord d'implanter un dispositif afin de faire ralentir les usagers.

Plusieurs types d'équipements existent : feux "intelligents", simple écluse, double écluse. En agglomération, près des habitations, il est fortement déconseillé de mettre en place des ralentisseurs de type coussins berlinois ou ralentisseurs, à cause du bruit et des vibrations.

Les feux intelligents ne sont pas toujours respectés, et nécessitent un entretien de plus en plus important, cet équipement fonctionnant avec de l'électronique sensible au vieillissement. Des études démontrent que l'équipement le plus efficace est la double écluse, qui seule, oblige physiquement l'usager à ralentir, quelque soit le trafic supporté.

Le bureau d'études en charge de l'ingénierie a donc proposé la réalisation d'une double écluse. Cependant, l'équipement doit être en capacité de laisser passer les engins agricoles à grands gabarits. C'est donc un compromis des différentes contraintes qui été mise en œuvre.

Dans le cadre des travaux de rénovation de la rue de Verdun, l'aspect sécurité n'a pas été oublié en créant un cheminement piétonnier sécurisé.

En plus de la création d'une double écluse, en entrée d'agglomération il a été créé un îlot central avec modification du tracé, afin de faire ralentir les usagers.

Cet équipement est notamment efficace pour les poids-lourds.

Lutter contre les inondations en centre bourg est une priorité depuis de nombreuses années.

Dans le cadre des travaux de rénovation de la rue de Verdun, les élus ont profité de cette opportunité afin de créer un ouvrage qui permet de diminuer les effets des inondations, en captant une partie des eaux du bassin versant de la rue de Verdun.

Dans le cadre des travaux de rénovation, en plus de l'emploi de matériaux qualitatif qui améliorent le cadre de vie, il a été réalisé l'effacement de tous les réseaux (enfouissement) ainsi que la suppression d'une verrue : ancien poste de transformation et cabine à gaz.

Photos ci-dessous, avant et après travaux : suppression des câbles , de l'ancienne cabine  à gaz et de la vieille tour EDF

Les chaudières installées sur le site scolaire étaient inadaptées et régulièrement hors service. L’une des deux était d’ailleurs irrécupérable. le chauffage central a donc été rénové au plus vite pour ne pas laisser enseignants, enfants et agents communaux sans chauffage en cas de panne générale. Trois devis ont été demandés sur un même cahier des charges pour acquérir du matériel plus fiable. Les élus se sont se prononcer après avoir étudié les offres.

La société Dims a remplacé les 2 chaudières pour un montant de 12 375,50 € ht, 14 850,60 € ttc.

Les dernières maisons de la Houblonnière terminées, il devenait nécessaire de protéger une habitation construite près du terrain de football.

Après une mise en concurrence, la société SPCC (Caudry) a obtenu le marché pour l’implantation d’un pare-ballons d’un montant HT de 5000 €, subventionné à 50 % par le Fonds d’Aide au Football Amateur de la Fédération Française de Football.

Afin de répondre aux obligations de mise en conformité pour l’accessibilité des ERP, une programmation des travaux (agenda d’accessibilité programmée) a été proposée lors de la réunion en date du 06 novembre 2015 et validée par les élus. Une première tranche de travaux a été retenue pour l’année 2016 et il a été décidé de solliciter de monsieur le Préfet l’attribution d’une subvention de soutien à l’investissement public. Cette intervention de « mise aux normes » obligatoire sera complétée par des travaux d’urgence dont le remplacement de la chaudière de l’accueil périscolaire et des mises aux normes de sécurité en lien avec l’accessibilité.

Le montant total des travaux est estimé à 45 800,00€ HT soit 54 960,00€ TTC.

Comme annoncé dans le précédent bulletin municipal, de nouveaux travaux ont été lancés dans l’église qui en avait bien besoin.

Le personnel communal s’est chargé de renforcer l’isolation en posant une cloison et une porte à double vantaux épaisse au rez-de-chaussée du bâtiment (accès utilisé pour les mariages).

Cette opération (2ème tranche) a permis de gagner en efficacité thermique et d’accueillir les usagers dans de meilleures conditions. Désormais, le froid descendant du clocher ne peut plus s’engouffrer dans l’église qui est, par ailleurs plus confortable depuis la mise en service des nouvelles installations de chauffage (2014).

Par la suite, les murs de la nef ont été remis en blanc juste avant la célébration de la Sainte-Cécile (12 décembre dernier).

Beaucoup reste à faire mais l’embellissement des lieux est réel et la clarté des locaux nettement améliorée. Pour mémoire, aucune couche de peinture n’avait été posée depuis 1976.

La repose du mobilier de la sacristie est terminée.

Cette opération a été rendue possible grâce au bénévolat d’un Villersois, M. Bernard MEYZONNADE, ébéniste de métier et Administrateur du CCAS.

Son dévouement est d’autant plus notable que la tâche n’a pas été facile. Aujourd’hui, la paroisse peut à nouveau ranger et protéger, comme il se doit, les objets du culte.

Rénovée à la fin des années 1990 et inaugurée en 2000, la salle des fêtes est régulièrement louée ou utilisée pour les besoins de la commune. Fortement sollicités depuis quinze ans, les locaux et les équipements souffrent. Pour des raisons de sécurité, des mises aux normes ont été confiées à des entreprises spécialisées : remplacement du système froid de la chambre froide (société FRIOTHERM - 4 211 TTC), divers travaux d’électricité, contrôle de la sécurité incendie. Au terme de cette opération qui a nécessité énormément de travail, la commission de sécurité d’arrondissement de Cambrai, présidée par M. le Sous-préfet, a délivré un avis d’exploitation FAVORABLE.

Protéger les piétons est une priorité, dans le cadre des pouvoirs de la police du maire, il a été décidé de modifier le régime de priorité rue d'HASPRES, dans l'objectif de faire ralentir les automobilistes, et aussi faciliter l'insertion des usagers venant des rues adjacentes.

En 2017, les services routiers du Département sont intervenus, comme prévu, pour faire un coulis dans les rues de Cambrai et de Saulzoir.

Mais, dans la rue d’Haspres, rien n’était programmé avant 2018 ou 2019. Or, le mauvais état de la voirie occasionnait de nombreuses gênes pour les riverains.

Consciente des nuisances, la Municipalité a sollicité, avec insistance, et obtenu une remise en état de cette chaussée dès 2017.

Une intervention a donc eu lieu, en novembre dernier, pour réaliser des travaux d’aménagements routiers consistant au renouvellement de la couche de roulement en béton bitumineux et à la réfection du marquage au sol. Les travaux ont été exécutés par l’entreprise COLAS Nord-Est.

Cette opération a permis d’améliorer le confort et la propreté du réseau départemental dans la commune, de renforcer la sécurité de l’ensemble des usagers et de réduire les problèmes liés aux déformations de la voirie. Cette même opération à été réalisée rue de la République.

La commune se chargera, sur le budget 2018, de la mise à niveau des ouvrages (eau potable et assainissement). La même opération a été réalisée rue de la république.

En 2017, le château d’eau a fait l'objet d'une réhabilitation complète sous la surveillance d'un bureau d'études spécialisé, IRH ingénierie conseil.

Inauguré en 1930, cet équipement communal avait subi les outrages du temps et son état était devenu très inquiétant.

Dans le cadre de la rénovation du château d’eau, il a été mis en place un système de télégestion à plusieurs niveaux.

Le réseau d’adduction chargé du transport de l’eau potable est constitué de nombreux branchements et interconnexions, d’un ouvrage de production et de traitement (forage, captage, pompage) et enfin d’infrastructures chargées du stockage (château d’eau) et de la distribution de l’eau.

La télégestion, qui associe l’électronique, l’informatique et les télécommunications, est présente à plusieurs niveaux : au captage et au château d’eau. Elle permet à l’exploitant du réseau d’eau de le contrôler en permanence et de le gérer à distance.

La télégestion participe ainsi efficacement à la continuité de l’approvisionnement ainsi qu’à la qualité de l’eau distribuée au robinet. Montant des travaux : 11 955 € HT (12 552 € TTC).

Alors que la crise du logement reste dramatique, et que beaucoup de communes font hélas défaut, ici, nous continuons à assumer nos responsabilités. Notre objectif est que chaque Villersois puisse faire son parcours résidentiel dans notre commune.

C’est pourquoi, nous travaillons à l’élaboration d’un nouveau Plan Local d’Urbanisme et menons en parallèle une politique de rénovation urbaine modeste au regard des objectifs ciblés mais qui commence à porter ses fruits.

En 2014-2015, la première étape a été la construction de 8 logements sociaux dans la rue Eloi Gernez.

D’autres initiatives suivent :

En accord avec la Municipalité, l'Établissement Public Foncier Nord-Pas-de-Calais (EPF) a engagé, durant le dernier trimestre 2017, des travaux (désamiantage, dépollution et démolition) destinés à raser une friche située en centre-village (rue de Saulzoir).

Cette verrue, constituée d’une habitation délabrée, de l'ex-forge de la Louvière et d’une pâture à l’abandon, a disparu aujourd’hui de notre paysage quotidien. 1 800 m2 constructibles sont désormais disponibles.

La commune se positionnera pour acquérir, auprès de l’EPF, environ un tiers du terrain en vue d’y créer un verger d’essences régionales et une noue indispensable à la bonne gestion des risques d’inondation dans ce point bas du village. Le reste du foncier pourrait être racheté, dans le courant de l’année, par un bailleur social qui se chargerait de construire quelques logements. Notre but est que, dans la mesure du possible, des Villersois en soient prioritairement les bénéficiaires. Cette opération sera complétée par la réhabilitation d’un logement communal situé à proximité de l’école Marie Curie (rue Jules Guesde). Construit au début des années 1980 pour accueillir le directeur ou la directrice d’école, cet édifice a ensuite été constamment loué à des particuliers, sans bénéficier d’importants travaux d’entretien et de mise aux normes.

La maison s’est donc progressivement dégradée et est désormais inhabitable en raison du manque de confort et des nombreux désordres qui l’affectent. La dalle béton est cassée. Les murs, sols et plafonds sont fissurés. L’isolation est insuffisante, la chaudière vétuste et les huisseries non conformes aux nouvelles normes de performance énergétique. Tout l’intérieur est à revoir.

Une estimation sérieuse du coût de l’opération laisse entrevoir une réhabilitation d’un montant de 132 000 euros HT.

Dans l’impossibilité de réaliser un tel investissement, les élus ont décidé de confier la rénovation et la gestion de cet immeuble à PARTENORD Habitat (bail emphytéotique de 55 ans).

Le dossier est bien engagé. Après accord de la DDTM, les travaux devraient débuter en septembre prochain et déboucher sur une rénovation complète de l’immeuble en vue d’y créer un logement social moderne et tout confort.

Ainsi fait, le parc immobilier social s’agrandira prochainement d’une 9ème maison.

Pour des raisons de sécurité et de lutte contre le vandalisme, M. le Maire a proposé de renforcer la vidéo-protection sur deux sites communaux : le complexe de la mairie et l’espace sportif. Les élus se sont prononcés sur cette opération d’investissement (inscrite au budget 2018 et subventionnée) après avoir examiné les offres détaillées. La société Euroinfo a installé l'ensemble caméras et serveur pour un montant de 2 594,53 ttc.

Dans le cadre de la création de l’agence postale communale, M. le Maire a proposé d’installer des caméras pour sécuriser le site. Après avoir étudié des offres détaillées, les élus se sont prononcés, sachant que LA POSTE couvrira la totalité des dépenses. La société EUROINFO a installé 8 caméras pour un montant de 4 948,80 € ttc.

Construit en 1939, le préau de l’école Marie Curie avait subi l’outrage des ans. Endommagée par des fuites d’eau, une partie de la structure béton se désagrégeait et des morceaux se détachaient.

Aussi des travaux de sécurité s’imposaient. Sans attendre, la Municipalité a missionné la société BALESTRA pour assurer la remise en état du bâtiment. Le chantier a été réalisé pendant les grandes vacances.

Depuis la rentrée scolaire 2017/2018, les écoliers peuvent à nouveau profiter du préau.

Depuis quelques mois déjà, la médiathèque de Villers-en-Cauchies a rejoint celles des communes d’Iwuy, Rieux, Naves, Thun-Saint-Martin et Estrun, au sein d’un réseau de lecture publique.

Afin de permettre aux usagers d’accéder aux documents quelle que soit la commune où ils se trouvent, il s’avérait nécessaire de réaliser l’informatisation de notre médiathèque.

Sur les fonds communaux alloués annuellement (2 €/an/habitant), l’achat d’un ordinateur a été réalisé. Le marquage de chaque document est en cours.

A l’issue de cette opération, une carte de membre sera attribuée aux adhérents qui pourront l’utiliser gratuitement dans tout le réseau.

Lors de l’épisode tempétueux de décembre dernier, la salle des sports a été endommagée. Plusieurs tôles d’éclairage zénithal ont été arrachées par un vent déchaîné. Dans l’attente des résultats d’expertise, une couverture provisoire a été posée pour protéger l’intérieur des locaux.

Comme promis durant la campagne électorale, un terrain de pétanque a été créé à l’espace sportif. Les travaux ont été réalisés il y a quelques mois. Le personnel communal s’est chargé de la création du fond de forme et de la pose de madriers. L’entreprise Villers Construction s’est occupée des finitions.

Depuis cet été, le terrain de jeu est opérationnel et fait le bonheur de nombreux amateurs.

Les toilettes de l'école ont fait l'objet d'une rénovation avec mise aux normes Personnes à Mobilité Réduite.

Les élus œuvrent pour maintenir et améliorer le cadre de vie de la commune, dans un contexte de restrictions budgétaires et une diminution des moyens humains.

Ces actions sont d'ailleurs inscrites dans le Plan Local d'Urbanisme :

• Politique en matière de préservation du paysage et du patrimoine.
• Politique de protection des paysages, des espaces naturels, agricoles et forestiers et maintien des continuités écologiques.

Depuis de nombreuses années de multiples actions ont été menées : études cadre de vie, création de chemins pédestres, plantations d'arbres et de vergers, maintien des continuités écologiques, etc.

L'entretien et la valorisation des différents sites nécessitent un travail conséquent de la part de nos équipes : tontes régulières, tailles des haies (qui sont nombreuses), nettoyage et désherbage, plantations, etc..

Ces actions permettent aux Villersois de se promener en famille, de pratiquer la marche ou la course à pied dans un environnement agréable. Cela permet également de maintenir une certaine biodiversité.

Lors des travaux de la rue de Verdun, le parc communal avait été fermé et transformé provisoirement en zone de stockage de matériaux et de parking à l’usage des entreprises intervenantes. Il a donc été nécessaire de le remettre en état avant de le rendre à sa destination première. Des travaux d’assainissement ont été effectués pour éviter l’inondation des ateliers municipaux en cas de fortes précipitations.

Le parc de jeux a été complété par l’installation d’un nouveau portique et une reprise du revêtement de sol. Quelques arbustes ont été plantés afin d’embellir le site.

La défense extérieure contre l’incendie est un pouvoir de police spéciale du maire, les investissements y afférant sont à la charge du budget général de la commune.

Il a été mené, ces derniers années jusqu’à aujourd'hui, de nombreuses actions d'amélioration autour de la défense incendie en lien opérationnel avec les sapeurs-pompiers du SDIS 59 à savoir:

- L'amélioration du réseau d'eau : changement de la conduite principale du château d'eau (rue de Verdun) avec augmentation du débit, changement de conduites dans d'autres rues du village : Gambetta, Emile Zola.
- La rénovation complète du château d'eau : réservoir, canalisations en inox, débitmètre, capteurs, télé-gestion.
- La rénovation ou remplacement de plusieurs poteaux d'incendie.
- Le changement des pompes du captage.
- Des tests et manœuvres réalisés annuellement.
- L'amélioration de la signalétique des bouches incendie existantes.
- La protection de certaines bouches d'incendie exposées.
- La mise à disposition de deux réservoirs d'eau, soit 240 m3 d'eau disponible (dont une faisant l'objet d'une convention d'utilisation).

Afin de pourvoir à la formation informatique des élèves, les enseignantes ont bénéficié de dons d’ordinateurs par divers organismes. L’installation de ces équipements a nécessité quelques travaux d’urgence réalisés avant la rentrée scolaire et après accord du bureau finances : montage d’un plan de travail par le personnel communal et intervention d’un électricien, Maxime DEGRACE, qui a présenté l’offre la mieux disante (1 370,40 € TTC contre 1 642.97 € TTC pour la LCA Christophe LEROY). M. le Maire a sollicité le Conseil Municipal afin qu’il veuille bien entériner ce choix.

M. le Maire rappelle que le Conseil Municipal a inscrit au budget 2017 l’acquisition de matériels informatiques au profit de l’école communale (5 ordinateurs, 12 tablettes et 1 extension pour points d’accès) et qu’il convient désormais de passer à la phase achat en vue de la prochaine rentrée scolaire. Il les élus se sont donc prononcés après avoir étudié les offres. La société Partners systeme a été retenue pour un montant de 6 216,81 € ttc.

Installé en 1965, l’éclairage public est globalement très vétuste. Cette situation, qui provoque une surconsommation énergétique et des frais de maintenance de plus en plus lourds, est néfaste pour les finances communales.La Municipalité s’est emparée du problème depuis quelques années déjà. Depuis 2013, les lampadaires défectueux et énergivores ont été remplacés dans plusieurs rues : 12 dans la rue Gambetta, 7 dans la rue Zola et dernièrement (2017) 28 dans la rue de Verdun. Montant total des trois chantiers : 104 747 euros HT.

Mais le coût élevé de telles opérations (totalement à la charge de la commune) ne permet pas de faire davantage pour l’instant. Il reste pourtant 124 lampadaires à changer avec, à terme, l’objectif de faire baisser la consommation communale et les coûts inhérents, de réduire la pollution lumineuse et de protéger la faune nocturne.

En attendant, la Municipalité, confrontée à la nécessité de faire des économies dans un contexte de baisse régulière des dotations de l’État, a décidé d’éteindre l’éclairage public de 23h00 à 5h00.

Villers n’est pas la seule collectivité à avoir fait ce choix dicté par les circonstances. Un peu partout en France, plus de 12 000 communes sont concernées. Localement, pas moins de 20 villages et bourgs ont franchi le pas, parfois depuis de nombreuses années (Avesnes-le-Sec, Cagnoncles, Haspres, Haussy, Iwuy,…). Cette année, Saint-Aubert, Saint-Hilaire et d’autres communes de la 4C suivent le même chemin.

Quels résultats ?

En 2014, la commune dépensait 11 452,28 € TTC pour l’éclairage. Avec la mise en œuvre de l’extinction nocturne, la dépense s’élevait à 5 096,74 € TTC en 2016 soit une économie annuelle de 6 355,54 €.

À ce jour, les données 2017 ne sont pas encore en notre possession.

Le lundi 12 février dernier, en réunion à Cauroir avec les élus du secteur, Bernard THAMIE, commandant de la compagnie de gendarmerie de Cambrai, a rappelé que la fermeture de l’éclairage public était sans conséquence notable sur la sécurité. En 2017, avec moins de lumière, il n’y a pas eu plus d'actes délictueux dans le Cambrésis.

La Municipalité annonçait en novembre 2017, par tract, son souhait de mettre immédiatement à la disposition du public le dossier d’arrêt de projet PLU.

Mais les services de la sous-préfecture de Cambrai ont alerté la commune sur l’impossibilité de le faire immédiatement afin de respecter strictement la procédure en cours.

En conséquence, les documents réglementaires de l’arrêt de projet seront consultables dès que sera publié l’avis d’enquête publique.

Les dates de l’enquête publique et des permanences du commissaire enquêteur seront communiquées par voie d’affichage dans la commune et par insertion dans la presse.

Le public pourra alors formuler, sur le registre ouvert à cet effet en mairie, des observations, suggestions ou propositions relatives au dossier de PLU.